Résumé :
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La fin de la Guerre froide, la chute du communisme, l'accès partiel des archives du Vietnam et l'ouverture de ce pays au monde, qui a permis à des historiens non vietnamiens de mener à bien leurs recherches sur le terrain, de dialoguer avec leurs homologues sur place et d'interroger des témoins, ont contribué à un renouvellement important des études sur le communisme vietnamien. "Oubliant les tabous", comme l'écrit Christopher Gosha, qui a dirigé ce dossier, une nouvelle génération de chercheurs délaisse les approches téléologiques, qu'elles soient communistes ou nationalistes, pour mettre au jour de nouvelles sources, de nouvelles interprétations, concernant notamment les rapports entre les PC français et indochinois, les tentatives réformistes au lendemain de la mort de Staline, le culte des martyrs de la révolution ou bien encore la réappropriation par le parti communiste vietnamien d'une culture traditionnelle...
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