Résumé :
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Des multiples usages que l'avènement de la photographie a engendrés, celui de la prise de vue post mortem - ou après décès - constitue l'un des plus remarquables. Liée par essence à la perception et à la représentation de la mort dans une société donnée et aux rites funéraires de son époque, cette pratique, courante à la fin du XIXe siècle, a progressivement régressé sans toutefois jamais s'éteindre. Réservée aux monarques, aux puissants ou aux illustres, la confection du "dernier portrait", visant à inscrire pour l'immortaliser le visage du disparu, relève depuis l'Antiquité de l'art des peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs. Dès 1850, la photographie a prolongé et régénéré cette tradition en la rendant accessible au plus grand nombre. On trouvera dans cet ouvrage une sélection rigoureuse de cette iconographie particulière, extraite de l'oeuvre de photographes célèbres ou anonymes, figeant en une troublante éternité des visages inconnus ou fameux.
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