Résumé :
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Sergio Larrain a traversé la planète photographique tel une météorite. Son souci de pureté, son attrait pour la méditation, l’on conduit à s’isoler, après de nombreux voyages, en autarcie dans la campagne chilienne. De là il écrivait beaucoup, soucieux de la nécessité de faire évoluer la planète vers une prise de conscience générale, tout en continuant à aimer profondément la photographie. Sa pratique se limitait alors à quelques satori, purs moments d’éblouissements.
Les photographies de Sergio Larrain n’ont fait l’objet que de quatre livres de son vivant, et jamais aucune monographie complète n’a été publiée sur son travail. C’était son choix. Cet ouvrage, publié sous la direction d’Agnès Sire qui a entretenu une longue correspondance avec lui et oeuvré, avec Magnum, à la préservation de son patrimoine photographique, vient combler ce manque. Deux grands axes dans cette monographie, l’Amérique latine et l’Europe : Le Machu Picchu, la Bolivie, le Chili, Valparaiso, Londres, Paris, l’Italie… une sélection de plus de 200 photographies.
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