Résumé :
|
Solitaire, rêveur, discret, Odilon Redon (1840-1916) a passé une bonne partie de sa vie à contempler la fuite des nuages, à arpenter des sentiers sauvages, à cultiver les joies simples. Obstinément rebelle à toute école, à toute chapelle artistique, il revendique la vie intérieure et le monde du rêve quand son époque s'entiche de Naturalisme. Plus ses contemporains impressionnistes exaltent la lumière, plus il explore les ombres. A trente-cinq ans, il trouve sa première voie, ce sera le noir : fusain, gravure, lithographie. La couleur, il y entre à cinquante ans, il ne la quittera plus. Libéré de ses angoisses, enfin reconnu, le peintre dans sa maturité célèbre alors sans retenue la beauté enchanteresse du monde.
|