Résumé :
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La nouvelle, chez Didier Daeninckx, bat au rythme du monde. Son éclat noir et incisif brille comme pour laisser une trace de ceux - héros ou inconnus - dont elle évoque la vie. Elle se cherche en scrutant le regard des témoins, et se construit au présent sur la trame de l'Histoire. Elle s'écrit alors que la poussière des effondrements est encore en suspens. Et quand la façade de la cité, le mur de l'atelier, ont déjà disparu, elle est l'ombre sauvegardée. Cet ouvrage confirme, s'il en était besoin, que Didier Daeninckx est bien l'observateur le plus intransigeant de la littérature sociale et politique de son temps.
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